Licques Volailles s’ouvre aux produits panés haut de gamme et au marché bio
L’année 2017 s’annonce ambitieuse pour la coopérative Licques Volailles (dans le Calaisis). L’abattoir, situé dans le bourg de 1 600 âmes, va s’agrandir pour développer son offre. En septembre, les travaux d’une nouvelle usine de fabrication de 1 800 m², « une nouvelle cuisine », débuteront.
« Notre objectif est d’avoir un outil de travail opérationnel en début d’année 2018 », explique le directeur général de Licques Volailles, Julien Saint-Maxent. Coût de l’investissement : quatre millions d’euros. De ces nouveaux fourneaux sortira une nouvelle gamme de volailles panées « qu’on souhaite haut de gamme : escalopes panées au maroilles ou avec d’autres produits régionaux. On espère avoir une vingtaine de références pour démarrer », poursuit Julien Saint-Maxent.
Une trentaine d’emplois à terme
La cuisine actuelle, d’une surface de 800 m², va être transformée en atelier de découpe. « La vente de volaille de découpe a considérablement évolué, explique le directeur général. Il y a dix ans, quand les clients achetaient de la volaille de Licques Label rouge, c’était une volaille entière. Aujourd’hui, les gens veulent du Label rouge mais en découpe : blancs de poulet, aiguillettes… » Ce projet permettra la création de douze emplois dans un premier temps et d’une trentaine à terme.
Autre marché dans lequel Licques Volailles espère se lancer cette année : celui du bio. La coopérative et le syndicat d’éleveurs Synbolic incitent les producteurs à entrer dans la démarche. « Il faut qu’on y aille même si les éleveurs pensent d’abord aux contraintes », explique Xavier Gareneaux, président de Synbolic, précisant que la rentabilité supplémentaire est évaluée à 25 % pour les producteurs.
La coopérative Licques Volailles, créée en 1985, emploie 50 personnes et compte 80 éleveurs. Un million de poulets, 10 000 dindes et 30 000 chapons sortent tous les ans de l’abattoir. La volaille de Licques est préservée par une IGP (indication géographique protégée), l’aire d’élevage est limitée au Calaisis, au Boulonnais, à l’Audomarois et au Montreuillois.