Licques Volailles s’agrandit pour élargir sa gamme
Un agrandissement qui permettra à la coopérative de conquérir de nouveaux marchés pour mieux correspondre aux habitudes de consommation avec une gamme de volailles panées et de volailles de découpe.
LICQUES. Si le calendrier est respecté, Julien Saint-Maxent devrait obtenir son permis de construire au plus tard à la fin du mois de juin. Il lancera l’appel d’offres dans la foulée pour pouvoir débuter les travaux à la rentrée de septembre. « Notre objectif est d’avoir un outil de travail opérationnel en début d’année 2018 », explique le directeur général de Licques Volailles.
Cet outil, c’est une usine de fabrication, une « nouvelle cuisine », de 1 800 m² à 150 mètres de l’abattoir. « Notre cuisine actuelle, qui fait 800 m², va être transformée en atelier de découpe », poursuit Julien Saint-Maxent. Coût de l’investissement : 4 millions d’euros.
D’ici un an donc, la coopérative, fleuron de la gastronomie régionale, sera en pleine conquête de marchés nouveaux afin de mieux répondre aux pratiques des consommateurs. « La vente de volaille de découpe a considérablement évolué, explique le directeur général. Il y a dix ans, quand les clients achetaient de la volaille de Licques Label rouge, c’était une volaille entière. Aujourd’hui, les gens veulent du Label rouge mais en découpe: blancs de poulet, aiguillettes… »
Autre attente : les plats cuisinés. « C’est pour cela que l’on développe une gamme de produits panés qu’on souhaite haut de gamme : escalopes panées au maroilles ou avec d’autres produits régionaux. On espère avoir une vingtaine de références pour démarrer. » Ce projet permettra la création de douze emplois dans un premier temps et d’une trentaine à terme. Pour ce projet de développement, Licques Volailles mise aussi sur l’ouverture d’une dizaine de poulaillers par an jusqu’en 2020. De préférence bio : un autre marché à conquérir.